Le choix d'encourager le tourisme saharien, initié à la fin de 1987, devait répondre à un double objectif. D'une part il devait permettre de diversifier le tourisme tunisien en faisant fructifier un gisement peu exploité et lancer des produits innovants destinés en priorité au marché européen. D'autre part, ça devait permettre aux régions sahariennes de trouver, dans le tourisme, une solution à leurs problèmes économiques tout en préservant leur patrimoine culturel et naturel[6]. On distingue quatre régions touristiques sahariennes :
* la région de Gafsa et du Jérid, avec les oasis de Tozeur, Nefta et les oasis de montagne (Chebika, Midès et Tamerza), qui est la mieux équipée en infrastructure hôtelière et abrite les plus grandes oasis de la Tunisie[6] ;
* la région du Nefzaoua avec les deux oasis Kébili et Douz (au sud-est du Chott el-Jérid), Douz constituant le point de départ de nombreuses méharées vers le grand sud[6] ;
* la région des habitations troglodytes de Matmata et des villages berbères qui l'entourent comme Béni Zelten, Tamezret, Zrawa et plus au nord Toujane, sur la route de Médenine ;
* la région de Tataouine et les 65 ksours qui l'entourent, Tataouine étant un point de départ pour découvrir le désert du Sahara[6].
Le tourisme saharien (Douz et Tozeur attirant chaque année plus de 250 000 touristes durant toute l'année) est en fort développement récoltant les dividendes d'un effort d'investissements soutenu, le plus spectaculaire des pays sahariens.
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